Pourquoi l'Open Source, c'est de la merde
Le monde des Bisounours
Dans le monde des Bisounours, le savoir est gratuit.
Les ignorants y ont un accès total, sans apprentissage, sans effort, sans difficultés, sans intermédiaires.
Tout leur est servi sur un plateau : connaissances, astuces, savoir-faire.
Et surtout, l’ignorant doit rester libre. Il ne doit subir aucune contrainte, aucun rapport de force.
Il ne doit pas se sentir humilié par son ignorance, ni par le fait de ne pas avoir fait d’efforts, ni par l’existence d’une hiérarchie naturelle du savoir.
Non, il doit pouvoir tout obtenir. Libre d’accéder au savoir, à l’expérience, sans filtre, sans médiation. Juste lui et son écran.
Dans ce monde-là, le savoir ne se mérite pas : il se donne.
La réalité
Dans la réalité, l’open source, c’est du vol. Du pillage organisé et systématique de la propriété intellectuelle.
Combien de contributeurs n’ont jamais été payés pour des contributions essentielles ?
Prenons l’exemple de l’auteur de GPG.
GPG, c’est le cœur de la sécurité des échanges numériques. Il chiffre les fichiers, protège les échanges bancaires, garantit la confidentialité dans des environnements ultra-réglementés comme PCI-DSS (industrie du paiement)…
Sans GPG, beaucoup d’entreprises du secteur financier ne pourraient même pas exercer.
Et pourtant, en 2015, son auteur écrit un mail pour annoncer qu’il arrête. Il vit avec moins de 20 000 € par an depuis dix ans.
Son logiciel sécurise l’essentiel des transferts d’argent interbancaires mondiaux.
Mais lui vit comme un clochard chez sa mère, à plus de 40 ans.
Des milliers d’entreprises — certaines générant des milliards — utilisent GPG comme pierre angulaire de leur sécurité. Aucune ne paie. Personne ne rémunère l’auteur.
Il crève la dalle pendant que d’autres encaissent.
GPG est aussi utilisé dans le journalisme : il protège la communication avec des sources. Il sauve des vies. Et pourtant, même là, personne ne paie.
Et ce n’est pas un cas isolé. Linux, même combat.
Avant les années 90, les OS étaient payants, fermés. Ça filtrait au moins un minimum.
Puis est venu Linux, l’open source, et l’explosion de l’accès libre et gratuit.
Vous connaissez l’expression « donner des perles aux cochons » ? C’est exactement ça.
Sauf qu’ici, on donne des armes à des prédateurs.
Pas une entreprise du CAC 40 ou du top 500 US ne tourne sans Linux.
L’open source fait tourner l’économie mondiale.
Et aussi les guerres.
Et aussi l’immigration de masse.
Sans open source, pas d’Internet tel qu’on le connaît. Et donc pas de WhatsApp, Telegram, réseaux sociaux, etc.
L’immigration de masse est indissociable d’Internet.
Quelle est la première chose donnée aux migrants en arrivant ?
- Un abonnement 4G
- Des points de recharge gratuits
- Un smartphone (s’ils n’en ont pas)
Résultat : ils restent connectés à 10 000 km de chez eux, comme s’ils n’avaient jamais quitté leur village. Visio WhatsApp sur la place de l’église, tranquillou.
Internet et immigration de masse, c’est pareil.
Et Internet, c’est l’open source.
Le mythe du crowdsourcing
L’open source repose sur le crowdsourcing : externaliser le travail vers la foule.
On prend des passionnés, souvent naïfs, à qui on dit : « Codez, contribuez, ça fera bien sur votre CV ».
Des milliers le font gratuitement, espérant un job, de la reconnaissance, une validation sociale.
Mais de la reconnaissance de qui ? D’autres bénévoles pris dans le même piège.
C’est le phénomène de la dépense gâchée : tu as mis tant d’efforts que tu refuses de reconnaître que tu t’es fait avoir.
Tu continues. Tu nourris le mythe.
Et qui en profite ? Les gros, les prédateurs.
Dans la majorité des cas, tu finiras en consultant mal payé pour une SSII médiocre.
Et tu auras pondu du code gratuit. Tu auras armé d’autres gogols.
Parlons des armes
L’open source et l’industrie de l’armement : grande histoire d’amour.
La guerre en Ukraine l’a bien montré : les drones sont devenus des armes de guerre.
En 2016, je faisais du drone de loisir avec des potes, dans un champ.
Tout était open source : le contrôleur de vol, la commande radio, les cartes Arduino.
Avec peu d’argent, on faisait voler des engins incroyables. Et le code, c’était nous.
Aujourd’hui ? Ce même code open source sert à faire exploser des soldats. Sur des vidéos qu’on trouve partout.
Les fabricants chinois, autrefois dans le loisir, sont devenus vendeurs d’armes. On achète ça sur AliExpress ou Banggood. Et ça tue.
Magnifique, l’open source.
Dernièrement, polémique dans la distribution Linux NixOS.
NixOS est particulière : elle est déclarative, garantit des installations homogènes. Très propre.
Mais les sponsors de ses événements communautaires ? Des boîtes d’armement.
NixOS est utilisée dans des drones militaires. Les recruteurs y viennent chercher leurs développeurs.
Et les contributeurs bénévoles, eux, offrent leur savoir-faire sur un plateau.
Pour quoi ? Pour aider « l’ignorant » ?
Bref, l’open source est le cœur nucléaire de notre société techno. Tous les effets secondaires — guerre, surveillance, précarité — sont à mettre à son crédit.
Le panopticon
On dénonce la surveillance généralisée ? Mais elle n’existerait pas sans l’open source.
Ce sont des hackers idéalistes, des wokes inclusifs, transgenres et libertaires qui ont pondu tout ça.
2015–2016 : virage historique.
Les « codes de conduite » arrivent. L’inclusion, les LGBTQ+, la tolérance.
Pourquoi ? Pour mieux faire passer la pilule de la surveillance.
Mais rassurez-vous : cette surveillance est éthique, open source, inclusive et tolérante.
Ouf, l’honneur est sauf.
Android, l’OS qui vous piste 24h/24, est open source.
Tout va bien. Tranquille.
Le mythe de la sécurité
Le grand délire narratif de l’opensource, c’est de clamer en boucle que l’accès aux sources est garantie de sécurité.
La réalité est plus comique.
Le noyau linux c’est environs 4000 developpeurs. Dont 3990 employés de grosses sociétes (Intel, GAFAM, … ).
Aucun de ces developpeurs n’a une vision d’ensemble du noyau. Leur seule expertise c’est la dizaine de fichiers qu’ils louchent de manière obsessionnelle depuis des années.
Et en dehors de ces 4000 developpeurs, personne d’autre ne lit le code source du noyau.
Personne ne le scrute l’analyse et débusque les failles.
Tout le monde pousse du code dans le confiance qu’un autre le lira et le corrigera. Ce qui n’arrive quasiment jamais.
C’est d’ailleurs pour cela que les saillies cinglantes de Linus Torvald, le père du noyau linux sont si médiatiséss.
Car il faut bien entretenir le mythe que le code est relu.
Cathédrale et bazar.
Un texte fondateur de l’open source se nomme la cathédrale et le bazar
Il oppose l’ordre rationnel de la cathédrale au chaos créatif du bazar.
Cette opposition n’a aucun sens.
Les bazars étaient en Occident, dans les cathédrales, qui en dehors des offices religieux, servaient de ce que l’on appelle aujourd’hui de centre commercial.
Le bazar était régi et soumis à l’ordre de la cathédrale. Mais quel ordre ? Et bien l’ordre métaphysique, morale et éthique.
Quand le bazar était dans la cathédrale, peu cherchait à t’enculer, tricher, te voler, t’entourlouper, t’empoisonner.
L’opensource, comme bazar libre de toute régimentation de la cathédrale, n’est qu’un exotisme tiermondiste rousseauiste.
Le fils des pseudos lumières de la renaissance dont l’oeuvre permanente est la destruction de la civilisation chrétienne.
C’est le parasitisme des prédateurs du haut envers les candides du bas.
c’est la résilience systémique, symbolisé par Stallmann lui même, le père de l’opensource, devenant co-acteur de son malheur.
Au lieu de se révolter contre l’éditeur qui imposait ses choix techniques, il décide de devenir co-acteur de son drame, en entrant en résilience.
Il fonde la fondation GNU, écrit des logiciels open sources, qui quelques temps plus tard seront repris et deviendront des armes de ceux là même qu’il pensait combattre par sa résilience.
L’ironie ultime.
Cependant à la réflexion, je ne suis pas si sûr qu’il eu été une seule fois une victime.
Cette histoire correspondant parfaitement à la dialectique chimérique du modernisme.
Code is law.
Le code c’est la loi.
Dans le monde artificiel de la technique, les automates ne sont régis que par le code. Le code étant donc la loi des automates.
Toute action d’un automate n’est que la conséquence des actions précédentes et du code qui le détermine.
L’opensource a permis l’invasion du corpus juridique technique dans toutes les facettes de l’humanité.
Instaurant le totalitarisme technique globalisé.
Un grand merci donc à tous ces gogols sidérés par le beau discours idéaliste de l’open-source.
Le juge humain est remplacé par l’algorithme, correspondant tout à fait à la logique de justice quantitative.
L’humain étant en permanence en train de subir les peines quotidiennes des décisions jugements algorithmiques.
Le smartphone n’étant que le bourreau des greffiers codeurs au service des magistrats prédateurs en col blanc.
Il ne peut plus y avoir de peuple, car les peuples ont été dépossédés de leur faculté à construire un système juridique.
Le plus grand hacking de la technique est d’avoir préempté la justice. Et ce grâce à l’artificialisation intégrale de l’environnement humain soumis à la technique et donc l’algorithme.
Avec la très grande complicité de l’open-source.
Merci à eux.
Ces gens capables de travailler pour une pizza et du coca dans un weekend de hackaton organisé par les plus grands prédateurs de l’humanité.