Comprendre la Théorie de Jack Kruse sur la Construction du Temps

Posté on Dec 14, 2024

Introduction

Dans son article “TIME #2: HOW IS TIME BUILT?”, Jack Kruse propose une vision innovante du temps, le décrivant comme un phénomène qui émerge des interactions complexes entre la lumière et la matière, notamment au sein des systèmes biologiques. En s’appuyant sur des concepts de la physique moderne, de la biologie cellulaire, et de la chronobiologie, Kruse défie les notions traditionnelles du temps, suggérant que ce que nous percevons comme le temps est essentiellement “construit” à travers ces interactions.

La Relativité du Temps

Kruse commence par revisiter la relativité générale d’Einstein, où le temps est une dimension de l’espace-temps, courbé par la masse et l’énergie. Il postule que cette courbure pourrait se produire à des échelles subcellulaires, dans des structures comme les mitochondries, où la lumière interagit avec la matière pour créer ce que nous percevons comme le passage du temps Einstein, 1916.

Temps et Photons

L’idée clé ici est que le temps biologique est influencé par la manière dont les photons sont dégradés ou utilisés dans les processus cellulaires. Kruse fait référence à l’effet photovoltaïque pour illustrer comment la lumière peut être convertie en énergie, suggérant que des processus similaires pourraient se produire dans les cellules, affectant ainsi la “construction” du temps Shockley & Queisser, 1961.

Le Temps dans la Biologie

Unidirectionnalité Temporelle

L’entropie croissante est souvent invoquée pour expliquer pourquoi le temps biologique semble n’avoir qu’une seule direction. Kruse ajoute que cette directionnalité est due à la manière dont la lumière interagit avec la matière biologique, créant une avancée temporelle inéluctable Prigogine, 1977.

Quantum Dots et Mitochondries

Un point central de Kruse est l’analogie des quantum dots avec les protéines mitochondriales. Ces nanostructures semi-conductrices peuvent confiner des excitons, affectant ainsi la lumière. Kruse propose que des protéines similaires dans les mitochondries pourraient, sous l’influence de la lumière, moduler le métabolisme et donc le vieillissement, en manipulant le “temps” au niveau cellulaire Alivisatos, 1996.

Les Clés de la Construction du Temps : Soleil, Eau, DHA

L’Interaction Lumière-Matière

Le soleil, en tant que source de lumière, est crucial pour la régulation des rythmes biologiques. Kruse met en avant comment l’eau, en interaction avec la lumière, peut influencer la structure et la fonction des biomolécules, un concept exploré par des chercheurs comme Gerald Pollack Pollack, 2013.

Le Rôle du DHA

L’acide docosahexaénoïque (DHA) est essentiel pour la fluidité des membranes cellulaires et la transduction des signaux lumineux. Kruse suggère que le DHA pourrait jouer un rôle clé dans la perception et la gestion du temps biologique, en influençant comment les cellules utilisent et répondent à la lumière Crawford et al., 1999.

Analogies et Implications

Le Lentillage Gravitationnel

Kruse utilise brièvement l’analogie du lentillage gravitationnel pour illustrer comment la matière biologique pourrait “dévier” le temps. Bien que ce soit une simplification, l’idée est que les champs électromagnétiques cellulaires pourraient influencer le temps de manière analogue à la gravité courbant la lumière Adey, 1981.

Conclusion

La théorie de Jack Kruse sur la construction du temps est une invitation à repenser ce que nous croyons savoir sur le temps, le liant étroitement à la biologie quantique et à la photobiologie. En suggérant que le temps est une conséquence des interactions lumière-matière, il ouvre de nouvelles perspectives sur la chronobiologie, le vieillissement, et la santé. Bien que nécessitant encore une validation scientifique rigoureuse, ces idées offrent des pistes fascinantes pour la recherche future.

Références

  • Einstein, A. (1916). The Foundation of the General Theory of Relativity. Annals of Physics, 49(7), 769-822.
  • Kruse, J. (2015). TIME #2: HOW IS TIME BUILT?. JackKruse.com.
  • Shockley, W., & Queisser, H. J. (1961). Detailed Balance Limit of Efficiency of p-n Junction Solar Cells. Journal of Applied Physics, 32(3), 510-519.
  • Prigogine, I. (1977). Self-Organization in Nonequilibrium Systems: From Dissipative Structures to Order through Fluctuations. Wiley.
  • Alivisatos, A. P. (1996). Semiconductor Clusters, Nanocrystals, and Quantum Dots. Science, 271(5251), 933-937.
  • Pollack, G. H. (2013). The Fourth Phase of Water: Beyond Solid, Liquid, and Vapor. Ebner & Sons.
  • Crawford, M. A., et al. (1999). The Role of Docosahexaenoic Acid (DHA) in the Evolution of the Human Brain and Placenta. Journal of Nutrition, 129(1), 571S-574S.
  • Adey, W. R. (1981). Tissue Interactions with Nonionizing Electromagnetic Fields. Physiological Reviews, 61(2), 435-514.