La Medecine De Guerre Du Professeur Raoult

Posté on Mar 28, 2020

La Médecine de Guerre du Professeur Raoult

Petit rappel puisqu’il s’agit de guerre: un blessé il faut s’en occuper, un mort reste à terre jusqu’à ce qu’on vienne le ramasser ou laisser faire la nature.

Dés lors, la doctrine militaire a évolué en cherchant à générer le plus de blessés possible dans le camp enemi, alourdissant et pénalisant toute la chaine logistique soutenant l’effort de guerre d’icelui .

De ce point de vue, l’offensive du virus du corona 2019, est un véritable succès de guerre.

Nous, humains sur la défensive, sommes en passe de devenir totalement submergés logistiquement. Nos infrastructures médicales arrivant à saturation, nos personnels soignants mourant d’une sur-exposition au virus, diminuent de fait la capacité de l’organisation à gérer l’offensive virale.

Allant jusqu’à l’extrême nécessité d’arbitrer quel patient doit être favorisé au profit d’un autre dans l’occupation d’un lit d’une cellule de soin intensif. Avec l’issue très souvent fatale qui s’en suit.

Nous passons d’un état de paix relatif, à une catastrophe planétaire sans précédent. Plongeant l’humanité dans la stupéfaction et la sidération psychologique que ces épisodes fulgurants génèrent. L’emballement médiatique amplifie la psychose et le choc émotionnel, en publiant à outrance des images terribles, de discours catastrophées, tout en entretenant une confusion intense quant à ce qui doit être fait, les contradictions s’amoncelant annonce après annonce.

Il est difficile dés lors de rester froid, lucide, rationnel, de construire une contre-offensive pertinente sur la base d’éléments factuels.

Certainement des spécialistes de la gestion des épidémies, des personnes expérimentées à agir dans l’urgence, à faire avec les moyens du bord, et qui ont déjà des succès établis dans des crises de moindre ampleur, existent.

Notre chance, c’est qu’à Marseille, il existe un institut mondialement reconnu dans la gestion des épidémies dont le directeur est le professeur Didier Raoult.

Et celui-ci a une stratégie. Bien sûre qu’il n’est pas le seul expert au monde, et qu’un certain nombre d’individus censés tiennent des propos censés. Ceci n’empêche pas d’essayer de comprendre cette stratégie, ce qui est déjà un premier pas vers la gestion de cette pandémie.

En l’état actuel, le virus présente ces caractéristiques:

  • un temps de présence particulièrement long entre le début de l’infection, l’apparition des symptômes et la guérison (20 jours en moyenne);
  • un taux de contagiosité de 2.5 à 3.5 c’est à dire qu’un individu infecté transmettra le virus entre 2 et 4 personnes en moyenne, ceci étant élevé en comparaison de la grippe saisonnière dont le taux est d’environ 1.3
  • une relation directe entre la charge virale (la quantité de virus dans le corps) et la dégradation en forme sévère nécessitant des soins intensifs, en présence de facteurs de co-morbidité comme le diabète, l’hypertension, les maladies cardio-vasculaires, et les cancers.
  • un taux de mortalité élevé chez les cas sévères, souvent par réaction inflamatoire du corps qui se défend.

Actuellement, la solution officielle de l’état Français, se résume ainsi:

  • confinement total sur le territoire augmentant supposement la distance sociale pour diminuer la contagion;
  • la prise en charge hospitalière qu’en cas de cas sévère;
  • un dépistage biochimique qu’en cas de cas sévère;
  • aucun dépistage en cas de symptômes légers ou de suspicion d’infection, avec conseil d’isolement.
  • sensibilisation sur les mesures d’hygiène se résumant au lavage des mains, et à éternuer dans son coude.

Cela évoque un temps pas si lointain où nos fiers soldats chargeaient sabre au clair et à cheval les divisions panzer allemandes. On connait la suite.

Indépendamment des polémiques inévitables sur les protocols expérimentaux des études produites par l’IHU de Marseille, ces études s’inscrivent dans une stratégie qu’il n’est pas évident de saisir lorsqu’on a le nez dans les chiffres, et la tête dans la psychose ambiante.

Aussi bien dans les vidéos instructives du professeur, que dans les publications de recherche de l’institut sur le sujet, il ressort des axes fondateurs d’une stratégie de gestion et sortie de crise.

Le fondement de la méthode est la généralisation des tests biochimiques, plus on mesure, plus l’on observe, meilleure est la compréhension de la situation et donc des prises de décision qui en découlent.

A ce jour, l’institut marseillais a réalisé plus du tier des tests effectués en France. Un exploit à priori, puisque le gouvernement nous assure que la France est incapable d’effectuer ces tests à grande échelle.

Ensuite avoir une vision affinée du niveau de contagiosité d’un individu infecté.

Cela permet de libérer des lits plus rapidement, et donc dans un lapse de temps équivalent, augmenter la capacité de traitement.

Cela permet aussi de discriminer plus judicieusement qui doit être isolé, lorsqu’il n’y a pas nécessité d’hospitalisation.

Reste le principale: diminuer rapidement la charge virale, pour réduire le temps de l’infection, diminuant drastiquement le taux de contagiosité, et faisant aussi baisser le nombre de décès, puisqu’il y un lien directe entre très haute charge virale et mortalité.

Donc plus tôt l’infection est détectée, plus vite elle peut être prise en charge par traitement pour faire baisser la charge virale, diminuant ainsi le nombre de cas sévères, viennant saturer les capacités logistique du système médical.

Le personnel médical est aussi plus disponible pour les cas critiques, améliorant la qualité des soins, et comme ils sont soumis à moins de stress et à moins de malades, leur exposition au virus avec risque d’infection diminue d’autant.

Tout le contraire donc de ce qui est mis en place par notre gouvernement, demandant aux gens de rester chez eux, conduisant à une augmentation du nombre de cas sévère par manque de prise en charge précoce, et donc conséquement augmentant le nombre de morts. Cela au détriment de la logistique du système médicale, aussi bien en saturation des capacités de traitement, que des conséquences mortelles d’une sur-exposition au virus, conduisant inexorablement à des pertes humaines au sein du personnel médicale.

Bref, on fait la guerre comme des pacifistes idéologues. S’agit-il dés lors de rentrer en résistance et d’appliquer la stratégie de l’IHU. En tout cas une chose est sûre: les francais parlent aux francais, merci radio Marseille.